Camera FRIPON

** Voir le reportage France 3 sur youtube**

Programme FRIPON

L'Observatoire de boisricheux participe au programme international FRIPON

Voici la vue fournie par la caméra installée à l'observatoire.

 

FRIPON est un réseau de 100 caméras pour surveiller le ciel de France pour

  • Retrouver des météorites immédiatement après leur chute

  • Pister la source des météorites

  • Partager cette aventure avec le public via le projet Vigie Ciel

 

Pour en savoir plus : http://ceres.geol.u-psud.fr/fripon/


Autre projet à l'étude :

Programme de détection d'astéroïdes

Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe - résolution 1080 - 20-03-1996 - Détection des astéroïdes et des comètes présentant un danger potentiel pour l'humanité.pdf

Le principe de détection des astéroïdes est simple (source : CNES):

On braque un télescope vers le ciel pendant plusieurs minutes et on analyse les images par ordinateur.
Les étoiles et les corps qui se déplacent à vitesse très lente ou demeurent immobiles apparaissent sous forme de points. Les astéroïdes , eux, se présentent à l'image sous la forme de traînées lumineuses .
Toutefois, cette observation n'est possible que dos au Soleil, car ce dernier est très lumineux et éblouit donc nos télescopes. De fait, seuls 60 % du ciel sont sous surveillance à un instant donné.
Les astronomes misent donc sur le fait que la plupart des objets passeront à un moment ou un autre dans la zone qu'ils scrutent. Cette surveillance est effectuée par des observatoires au sol, des télescopes dans l'espace , mais aussi grâce à la contribution bénévole de milliers d'amateurs qui passent des nuits les yeux dans les étoiles.

Peut-on prédire ?

Sur leurs ordinateurs, les astronomes relèvent un maximum de points correspondant à l'orbite suivie par le caillou qu'ils observent, ce qui leur permet de prédire la forme générale de son orbite (ellipse, parabole, hyperbole...). Des calculs leur permettent ensuite d'affiner ces trajectoires.
Toutefois, cette science est comme la météorologie, soumise à de nombreux paramètres difficiles à estimer précisément, dont l'effet se fait de plus en plus sentir au fil du temps. L'astéroïde peut entrer dans le champ de gravitation d'une planète, percuter un autre astéroïde ou être dévié sous l'effet du rayonnement solaire.
De ce fait, plus l'échéance de la collision est lointaine, plus les mesures de risque d'impact sont imprécises . Les astronomes parviennent tout de même à prévoir des trajectoires de collisions possibles sur des périodes allant jusqu'à 20 voire 50 ans.

L'échelle de Turin, graduée de 0 à 10, exprime à la fois le risque d'impact et le potentiel destructeur d'un astéroïde. © Richard P. Binzel, MIT

 

Les programmes de par le monde

La plupart des programmes d'observation dédiés à la traque d'astéroïdes se situent aux États-Unis ; le LINEAR dans le Massachussetts et le Catalina Sky Survey en Arizona comptent parmi les plus importants.
De plus, les États-Unis investissent dans de grands projets d'observation astronomiques , tels que les télescopes américains Pan-STARRS à Hawaï : 1,4 milliard de pixels par image, et capables de balayer une surface équivalente à tout le ciel quatre fois par mois !
Ou encore le télescope américain LSST qui sera installé au Chili, et sera capable de détecter des objets d'une centaine de mètres de diamètre seulement.

Le reste du monde en compte une poignée : en Italie, outre le CINEOS, il existe la Sagra Sky Survey , un observatoire piloté par des astronomes amateurs.


Contact : boisricheux@free.fr